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La déficience motrice désigne une difficulté liée au contrôle des gestes et des mouvements, pouvant aller de troubles légers à des atteintes plus importantes.

La présence de difficultés dans la communication (troubles du langage), dans les processus de pensée (troubles cognitifs, attentionnels ou de mémoire, TDI) ou dans la perception sensorielle (troubles visuels, auditifs ou neuro-sensoriels), voire de situations médicales comme l’épilepsie, peut représenter un défi supplémentaire dans l’accompagnement.

Cette variabilité des profils implique que chaque élève concerné présente des besoins spécifiques et uniques.

Des situations variées

Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve notamment la paralysie cérébrale, qui désigne des atteintes neurologiques précoces ayant des conséquences sur la motricité.

De manière générale, les enfants peuvent présenter des situations très différentes.

Pour mieux évaluer et comparer ces situations, les professionnel·le·s utilisent l’échelle GMFCS (Gross Motor Function Classification System). Elle classe la motricité globale en cinq niveaux, allant d’une mobilité quasi normale à une dépendance totale pour les déplacements et les activités motrices.

GMFCS – Gross Motor Function Classification System

Cette fiche, réalisée par CoActis Santé pour HandiConnect, présente la paralysie cérébrale en détaillant sa définition, sa prévalence, ses causes et ses principales conséquences sur la motricité et la vie quotidienne des enfants.

Quelles conséquences sur la scolarité ?

Un élève présentant une déficience motrice peut rencontrer des difficultés pour :

  • accomplir les gestes de la vie quotidienne (se déplacer, se nourrir, se vêtir, aller aux toilettes)
  • apprendre à lire, à écrire, à compter, à utiliser le matériel scolaire et, plus largement, à développer des compétences en tenant compte des troubles associés
  • communiquer avec ses camarades et ses enseignant·e·s en cas de difficultés de langage ou d’articulation
  • participer aux activités scolaires et parascolaires, comme les sorties ou les camps
  • gérer la fatigue, la douleur et/ou le manque de sommeil en lien avec une problématique de santé.

Ces défis nécessitent souvent des adaptations pédagogiques, technologiques et environnementales.